Lomé a accueilli les 28 et 29 novembre 2022 le « Africa Financial Industry Summit (AFIS). Madame Rose MIVEDOR, Ministre de Promotion de l’Investissement a pris activement part à deux importantes tables rondes respectivement sur les thèmes :
- L’Afrique a-t-elle besoin de Bâle III ?
- Financement du commerce et correspondance bancaire : faire face aux exigences de conformité internationales.
Le Ministère de la Promotion de l’Investissement a également animé un stand dans le but de promouvoir la destination Togo.
Au cours de la première journée, Madame le Ministre a co-présidé la table ronde sur le thème « l’Afrique a-t-elle besoin de Bâle III » ?
Au regard des défis liés à la mise en œuvre des dispositions de Bâle III et les besoins de financements de nos économies, particulièrement les PME/PMI, les échanges ont porté sur la nécessaire adaptation de la mise en œuvre des dispositions de Bâle III en tenant compte des réalités du terrain, des secteurs prioritaires et des enjeux de développement propres à chaque pays.
La conclusion qui en est ressortie est que « Oui » nous devons implémenter Bâle III pour avoir un système bancaire africain solide, résilient, liquide et solvable et apte à interagir avec les marchés internationaux, mais la question qui se pose est « comment y arriver » ?
En sa qualité d’invitée d’honneur, Madame le Ministre a participé à la table ronde sur le thème « Financement du commerce et correspondance bancaire : faire face aux exigences de conformité internationales ».
Ces débats ont permis de relever que, le commerce international est animé par plusieurs PME qui bénéficient difficilement d’accompagnement des banques en matière de solution de financement. Les banques locales devraient renforcer leur capacité interne et proposer des solutions innovantes pour soutenir ces PME dans leur activité.
Les nouvelles dispositions de Bâle III devraient également aider les banques à renforcer leur fonds propres et situation de liquidité afin de bénéficier davantage de lignes de financement du commerce international auprès des correspondants bancaires étrangers.
Enfin, il est ressorti que les DFIs, les Fonds de garantie et autres structures telle que IFC pourraient offrir des garanties complémentaires à moindre coût pour faciliter l’accès des banques locales aux lignes de financement du commerce international auprès des correspondants bancaires étrangers.
