Suite à l’avènement de la pandémie de COVID-19, les investissements directs étrangers (IDE) en destinations des pays d’Afrique Subsaharienne ont connu une diminution de 12% entre 2019 et 2020. Par rapport à ces derniers, les besoins d’investissement se font de plus en plus ressentir.
C’est dans ce cadre qu’il est organisé le mardi 15 mars à Lomé, une rencontre destinée à stimuler les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique subsaharienne dans le contexte de la crise sanitaire, présidée par Kodjo ADEDZE, le Ministre du Commerce. La tendance baissière des IDE justifie la pertinence de la tenue de cette rencontre qui devra permettre à nos pays de bénéficier de l’expérience de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) en matière de mobilisation des investissements du secteur privé dans les pays en développement ainsi que son expertise pour la fourniture de solutions en vue de couvrir les risques grâce à ses produits de garantie.
Lors de cet atelier, Le ministre ADEDZE a mis en avant, les ambitions du Gouvernement togolais « la vision du Chef de l’Etat, et la Déclaration de Politique Générale de Madame le Premier ministre ». Cette rencontre avec ces différents Acteurs reste pressante au moment où nous traversons une période d’incertitudes avec la pandémie et les tensions au niveau international (guerre en Ukraine, NDLR) qui aura des conséquences majeures sur les économies africaines. Le Ministre recommande vivement de continuer à investir dans la transformation structurelle de nos économies à travers nos potentiels dans les tissus industriels.
Dans l’ensemble, il a été réuni un grand nombre d’investisseurs internationaux dans le but d’accélérer les investissements dans les secteurs d’infrastructures et sociaux. Il est clair que les pays en développement sont en besoin de financement des grands projets dans le but de favoriser le développement dans la sous-région et la lutte contre la pauvreté.
En dehors du Togo ; le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la République Démocratique du Congo et le Sénégal ont pris part à cette assise dans afin de trouver des stratégies plus appropriées pour des investissements étrangers plus durables, inclusifs et résilients.