La croissance du secteur industriel au Togo s’accompagne de défis environnementaux de plus en plus pressants. Les pollutions et nuisances issues des activités industrielles ont des conséquences directes sur la santé des populations, la biodiversité et la qualité du cadre de vie. Face à cette réalité, les autorités multiplient les actions pour sensibiliser les acteurs économiques et encourager des pratiques plus responsables.
Ce jeudi 26 juin 2025, le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements (MIPI), avec l’appui du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF), a organisé un atelier de sensibilisation sur le thème :
« Pollutions et nuisances : quelles solutions pour y faire face dans le secteur industriel au Togo ? »

Inscrite dans le cadre de la Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QEDD), cette rencontre a mobilisé une soixantaine de participants, notamment des représentants d’entreprises industrielles, d’organisations patronales et d’administrations publiques. L’objectif était de renforcer la compréhension des impacts environnementaux du secteur, de valoriser les solutions existantes et de promouvoir les investissements verts.
L’atelier a été rythmé par des interventions techniques, notamment celle d’un expert du MERF sur les obligations réglementaires liées à la pollution industrielle, et celle d’un consultant mandaté par le MIPI, qui a présenté les premiers résultats d’une étude nationale sur les sources de pollution et les pistes d’amélioration. Une session interactive a permis aux participants de partager leurs expériences et de proposer des actions concrètes. La rencontre s’est achevée sur une présentation de la cellule de budgétisation verte du MIPI, qui œuvre à l’intégration des enjeux environnementaux dans les politiques industrielles.
Par cette initiative, le MIPI affirme sa volonté de faire de la transition écologique un pilier de la stratégie industrielle nationale. En renforçant les capacités des entreprises, en diffusant les bonnes pratiques et en créant des espaces de dialogue, le ministère pose les bases d’un secteur industriel plus résilient, plus vert et mieux préparé aux exigences de demain.
